Une petite mésange maintenue d'une manière effrayante,
Dans une caje hideuse, sa vie est sans espérance.
Son âme tremblante couvre une lugubre obsurité,
Mais dans la nuit profonde elle rêve de liberté.
Un jour le destin tourna la page,
En voyant ouverte la porte de sa cage.
Dans son coeur défaillant, s'allume la flamme de la liberté,
Et dans un cri de joie, elle s'est envolée.
La joie et la crainte, vibre dans son coeur,
Elle monte avec prudence dans le ciel bleu.
Elle traverse de hautes montagnes, des vallées et des océans
Fatiguées, ses ailes deviennent pesantes.
La force l'abandonne, elle est complètement épuisée,
Son petit corps s'écroule dans une gare, sur un quai.
Bientôt, passa par là un être généreux,
Il prit la petite mésange sur son coeur.
Caressa, embrasa, soigna ses blessures,
Essuya les larmes de souffrance qui inondaient ses yeux.
La confiance procure le bonheur,
La petite mésange est rétablie.
Avec reconnaissance, elle fit un signe d'adieu,
Et reprit son voyage, avec un coeur joyeux.
Après des heures, elle arriva,
Dans le pays dont elle avait rêvé.
La joie l'a comblée, dans la gare, sur le quai,
Puisqu'elle peut sans crainte vivre en liberté.